jeudi 20 octobre 2011

Décollage : J - 14

L'heure du départ approche... dans deux semaines, je serai déjà aux Etats Unis. Si j'ai déjà pris l'avion, je ne suis jamais parti aussi loin. Là, c'est l'Amérique ! (comme on dit).

Hier, j'ai reçu mon livret de voyage. Le carnet avec toutes les explications, le guide touristique et les billets d'avion électroniques. J'ai étudié la documentation avec attention. Je suis un angoissé... j'ai peur d'oublier mon passeport, mes baskets, mon bon de retrait de dossard, ma tête... et accessoirement j'ai des douleurs psychosomatiques qui apparaissent.

__ qu'est-ce que tu racontes ? Tu débloques ?
__ c'est pourtant la vérité, je lisais le livret de voyage et j'ai ressenti une douleur dans la cuisse. Résultat, depuis hier soir, j'ai mal à la cuisse... en marchant.

Ce midi, j'ai effectué ma séance de footing tranquille pendant ma pause déjeuner (je pensais abandonner à cause de douleur) et tout c'est bien passé. Mais sitôt rentrée au boulot, la douleur est revenue.

Je sens que je vais vivre un calvaire pendant 2 semaines. A penser à ce marathon et ce voyage mythique... si je pouvais dormir 15 jours et me réveiller sur le pont du vérazano.

Le pire, c'est que je suis conscient d'être "cinglé". Pourquoi me mettre cette pression ? Pourquoi angoisser si tôt ? Pourquoi avoir des doutes dès que mon esprit n'est pas occupé à autre chose ?

Peut-être parce que participer au marathon de New York, c'est plus que courir 42 km 195.

C'est l'entrainement et les sacrifices. Oui.

C'est aussi un 100 km car on s'inscrit de longs mois en avance.
C'est un trail long car on franchit des obstacles, on suit un parcours cahotique.
C'est un 10 km car tout finit par s'accélérer.
C'est une corrida car on ne prend pas le temps de respirer et on zigzague entre les derniers obstacles.
C'est un 100m car finalement quand on sera devant la ligne on s'apercevra que tout est passé trop vite...

3 commentaires:

  1. Très bien, ton billet, j'adore ! Comme je te comprends ! L'an dernier, je m'étais tellement mis la pression que j'avais carrément foiré toute ma prépa. Et finalement, je jour J, ce fut magique, littéralement ! Profites-en bien, c'est une véritable fête, ce marathon, une folie au meilleur sens du terme. Comme j'aimerais être à ta place ! Tu vas adorer, j'en suis certaine. Et une fois sur place, là aussi, profites-en max, mais attentiion à ne pas avaler trop de km avant la course ! Et puis surtout, grave bien tout dans ta mémoire et viens ensuite tout nous racconter, histoire qu'on le vive par procuration ;-)

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  2. Plus que 2 semaines, bonne fin de préparation et vérifie bien tes bagages. On ne sait jamais avec ces Américains.

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  3. Sur les conseils d'un copain runners qui tient une boutique dédiée à notre sport, j'ai effectivement préparé mon sac samedi. Histoire d'évacuer tout stress pour ces détails pratiques... reste tout le reste du stress ! Dans mon bagage à main : l'équipement pour le marathon + un bon bouquin pour le vol. En soute, mes affaires civiles et mes vêtements d'entrainement, notamment pour participer à la course des nations unies.

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