jeudi 19 mai 2011

Souvenir de Cercottes

Dimanche dernier (15 mai), j'ai couru pour la 4ème fois à Cercottes (nord d'Orléans). Ce trail nature très sympa est un de mes incontournables de mes saisons sportives.

Cette année, j'avais décidé de m'inscrire sur le trail long (26 km) alors qu'habituellement je me contentais du court (12 km). Je dois avouer que je n'ai pas été déçu :
- beau temps
- magnifique parcours en sous-bois
- des reliefs inattendus
- un lit asséché de rivière
- de l'eau malgré tout...
- des bénévoles souriants
- des participants fair-play et tout aussi amusé que moi



Bref, décidément, une de mes courses préférées. Vivement mai 2012 !

samedi 14 mai 2011

Pas glop pour le Triathlon d'Orléans !


Triste nouvelle pour les athlètes qui se préparaient pour cet événement sportif... mais la chaleur de ces dernières semaines n'a pas que d'heureuses conséquences (vêtements légers, vente de glaces, barbecue, sortie en short et débardeur...), elle a aussi perturbé l'écosystème et permis aux algues de se développer en Loire.

(photo-montage repris depuis la page facebook d'infosport-loiret. Rendons donc à César ce qui est à Pascal, visitez son site infosport-loiret.fr)

vendredi 13 mai 2011

Négative split vous connaissez ?

Le négative split c'est une technique de course qui consiste à courir son marathon (généralement c'est cette distance qui est citée) en deux parties, un premier semi moins rapide que le second. En d'autres termes, cela consiste à en garder sous la semelle pour accélérer là où beaucoup se retrouvent dans le mur...

Négative split c'est aussi le titre que je donne à un projet de nouvelle. La première que j'arrive à écrire depuis des années. En voici la première partie (la suite n'est pas encore écrite, alors si vous avez des suggestions, n'hésitez pas... que voulez-vous qu'il arrive à mon héros ?)


Négative split
1ère partie

Jérôme Chave s'est encore réveillé aux aurores ce dimanche matin. Il aurait pu faire la grasse matinée et profiter d'une journée calme. Mais non, son esprit s'est mis en route à 6 heures et ensuite impossible de l'arrêter. Emballé, il l'a projeté une semaine plus tard, il a refait le match avant qu'il ne débute. Ou plutôt, avant le go du starter. Avant le décollage de l'avion.
Plutôt que de rester dans son lit à tourner, Jérôme a fini par se lever. Son épouse s'est retournée, dans son sommeil, sans se rendre compte de son départ. Elle est habituée... tous ses réveils matinaux pour aller courir. Lorsque les gens normaux profitent de ces dernières heures de la nuit pour recharger les accus, lui – comme d'autres – se défoule et les dépenses.
Un yaourt au soja. Pas de goût mais des protéines. Un verre de jus d'orange et ensuite direction le sellier où, discret et coincé entre congélateur et sèche linge, se trouve sa petite armoire de mordus du running.
Pas un bruit dans la maison. Les premier rayons du soleil perçent le vasistas de la pièce. Jérôme ouvre la fenêtre, hume l'air frais du matin. Le ciel est dégagé, il fait froid, mais la journée sera belle et chaude. Mieux vaut partir courir de bonne heure. Une insomnie mise à profit.
En fait non, il ne doit pas. Il ne devrait pas. Son programme, il l'a suivi à la lettre près, chaque séance respectée. Ces fractionnés impitoyables, ces longues sorties interminables. Il a tout accepté pour réussir son pari. Ce n'est pas le moment de tout mettre par terre par une envie de sortie de folie. Non, il courra tranquillement, peinard. Oui, en endurance fondamentale.
Mais, il sait qu'il ne résistera pas.
Il choisit d'enfiler un short court et un débardeur. Le froid, il passera outre une fois échauffé. Jérôme sait qu'une fois le soleil totalement déployé, il aura chaud. Il mouille sa ceinture cardio et la positionne. Pendant ce temps, sa montre GPS se calibre sur le rebord de la fenêtre. Chaussettes et chaussures de running lacées aux pieds, il va être prêt.
Il attrape le bip du portail et son portable. Il part comme un robot.
Les étirements sur le trottoir sont vites expédiés. Le voilà parti, il remonte le trottoir jusqu'au la route qui le mènera jusqu'au chemin de halage. La nature s'éveille, les oisillons piaillent pour qu'on veuille bien leur apporter leur repas, Jérôme savoure cet instant. Cette musique qui remplace tous les ipods et les thérapies zen. Il fait une course ephémère avec deux canards apeurés. Mais rapidement, ils partent dans tous les sens, Jérôme s'éloigne porté par son rythme tranquille et ce monde figé.
Il y aurait eu une guerre nucléaire ou des extraterrestres seraient venus kidnapper et asservir l'humanité toute entière et lui serait le dernier. A courir peinard sur toutes les routes, fouler sans peur le bitume et les sentiers qui l'entourent. Il n'aurait plus à se ranger sur le bas côté en entendant un moteur de voiture dans son dos, ne plus fixer du regard les automobilites croisés et lobotomisés. Plus gêné par les pétarades des mobylettes au loin.
Ouvert au monde, mais dans sa tête recroquevillé sur lui-même, Jérôme adore ces instants volés à la modernité, à l'instant présent. Il continue à courir, choisissant son chemin selon son humeur dominicale.
Plus les minutes passent, plus le monde reprend ses droits. Les voitures réapparaissent. Il traverse Mardié et prend la route qui descend vers la Loire. Retour au calme. Après plusieurs minutes, le voilà sur la levée. Aux risques et périls des usagers de la route. Pas pour lui, qui déploie sa foulée vers les sentiers de bords de loire. 
Stade de la binette. Trois voitures garées d'un côté, des jeunes en shorts parlent foot en attendant le reste des joueurs, ce sera la rencontre du dimanche, un camping car de l'autre. Fenêtres fermés, ses occupants ont profité de ce cadre pour un samedi soir tranquille avant, certainement, de reprendre la route. Jérôme passe au milieu, il s'enfonce dans le bois. Pas très loin car rapidement, le sentier bifurque vers la Loire. Le voilà qui la longe sur un chemin étroit et piégeux. Faire gaffe aux racines et aux trous, pas le moment de se fouler une cheville, se répète le joggeur solitaire.
Un regard sur son GPS, il court depuis une heure, déjà. Il n'a pas vu le temps passer. Il est loin de chez lui à présent, sauf s'il continue tout droit, le chemin le mènera sur un raccourci. Alors, il poursuit sa course porté par le calme de la nature environnante.
Sur l'autre rive du fleuve, deux motards jouent sur les dunes. Mais polluent les oreilles de Jérôme. Pas si grave, se dit-il. Un buisson bouge sur sa droite, un oiseau s'envole, apeuré. Le chemin s'éloigne de la Loire tout en s'élargissant. Son raccourci enfin.
Un autre coup d'oeil à sa montre, une heure et quart et ses pulsations sont stables autour de 140 pulsation par minutes. Il va un peu vite, mais Jérôme se sent si bien. Il a oublié ses bonnes résolutions, il est mieux ici à courir plutôt qu'à penser à la Chine. D'ailleurs, il fait son maximum pour chasser cette idée de son esprit. Le trail de la muraille : course étape à travers le pays de mao et son final sur la grande muraille qu'on dit pouvoir apercevoir depuis l'espace.
A vingt mètres, un choix à faire. Droite ou gauche. Eternel. Il réfléchit, le plus sage serait la droite, au moins ce serait la direction du retour, mais il sait pertinemment que ces sentiers forestiers peuvent tourner et le perdre ailleurs... Que faire ? C'est la raison qui l'emporte, il court vers la droite. Le chemin rétrécit, mais reste agréable.
Cela l'a pris par surprise. Son esprit s'est vidé en une fraction de seconde. Ses jambes se sont dérobées. Il a d'abord cru mal voir, puis a compris. Compris que là dans le bas coté, écrasant les fougères, à demi masqué par une souche retourné, gisait un corps sans vie.
(A suivre)

A quand la suite ? j'en sais rien...

mercredi 11 mai 2011

Première semaine de mai

Après la séance de mercredi dernier, j'ai enchaîné (une première pour moi) 3 séances en 3 jours.

Outre mercredi à l'aube (voir un précédent message), j'ai donc couru :

jeudi midi : sortie en endurance, 7,10 km en 44 minutes.
vendredi midi (chaleur terrible, j'aurais dû remettre la séance au soir ou au lendemain) sortie au seuil avec après 20 minutes d'échauffement 2 fois 1 km à 90% de ma FCM, donc 6,88 km en 39 min. Terrible !

et pour finir une sortie le dimanche : sortie en endurance de 13,68 km en 1 h 24 min (j'ai commencé par 30 min avec un copain que j'ai croisé, je l'ai suivi et on a papoté un moment. Ensuite, je l'ai abandonné et me suis enfoncé la foret alentour pour - je le pensais - une très longue sortie. En fait, au hasard des sentiers emprunté, j'ai fait une grande boucle qui m'a ramené près de chez moi. Finalement, je n'aurais couru que 13,68 km. Pas grave, j'étais rentré plus tôt pour préparer le barbecue de ce dimanche ensoleillé de mai 2011.

Devant participé à un trail de 26 km dimanche prochain (15 mai), je ne programme qu'une sortie la semaine précédente. Ce mercredi, j'ai donc couru 45 min sur 7,1 km en endurance. Il faisait encore chaud, pire il faisait lourd. Les orages sont annoncés, ce ne sera pas un mal (baisse de la température, arrosage des jardins et champs et surtout... remplissage des fossés et trous d'eau pour le trail de dimanche. Ouf !)

mercredi 4 mai 2011

Courir le matin

Quand courrez-vous ?
Moi, cela peut être le matin ou le midi, mais plus rarement le soir (après une journée d'un travail prenant, je veille à ne pas sacrifier les dernières heures de la journée avec ma famille).
Entre les deux ma préférence va au matin, à l'aube. Je me lève, bois un verre de jus d'orange, je m'habille et je décolle. En été, comme en hiver, je pars souvent vers 6 h.

Tenez, hier matin. Je suis parti pour ma séance de fractionné à 6 h 10. Grand ciel bleu, pas trop froid et un calme olympien. Aucun bruit humain, pas de voitures... le bonheur. Je quitte le lotissement où j'habite et croise un écureuil planté au milieu de la route. Qui est cet intrus qui vient sur mon territoire de si bonne heure ? quel est cet humain qui se déplace sans sa boule de fer, bruyante et puante ? Mais déjà, il décampe et je me retrouve seul.

Je poursuis jusqu'au canal. Je prends le chemin de halage et là c'est le bonheur. Les sons de la nature qui se réveille m'enveloppent. Les oiseaux qui chantent, s'appellent entre eux, s'échappent des arbres. Je n'ai pas besoin d'ipod pour savourer ce tempo naturel. Un lapin me devance et disparaît dans les herbes hautes. Sur l'eau, les canards commencent à sillonner le canal sans prêter attention à ce type qui courent ainsi.

Mais, ma séance débute maintenant. L'échauffement est terminé, je vais enchaîner mes séries de 1 min vites / 1 min lentes. Elles passeront vite. Déjà, je me retrouve près de l'église. Le centre ville est désert (mais c'est un village et non pas Paris), un lycéen marche comme un zombie vers l'arrêt d'autobus. Ecouteurs aux oreilles, il ne me voit même pas.

Souvent, lorsque je suis de retour dans mon lotissement, je croise mes voisins qui partent au travail ou ouvrent leurs volets et qui me regardent comme un extraterrestre. Mais je m'en fiche, j'adore cela.

C'est reparti mon kiki

Voilà, après un mois d'avril post-marathon composé de repos et séances en endurance, je reprends mon entraînement habituel.

Dernières séances d'avril :
mercredi : 7 km en 45 min (75-78% de ma FCM)
samedi : 9 km en 57 min (78% de ma FCM)
dimanche (après en fin d'après-midi après un repas de famille... et sous la chaleur) : 6,5 km en 40 min (75-78% de ma FCM)

Première séance de mai :
mercredi (ce matin à l'aube) : séance de fractionnés - 7,4 km en 45 min avec 8 fois 1 min en 4,25. Très bonnes sensations, aucune douleur, vitesse bien gérée et envie d'y retourner... c'est quand la prochaine ?